Infiltrations au Rwanda : Quand Eugène Serufuli répond à Colette Braeckman

L’élu du Nord-Kivu, Eugène Sérufuli, qualifie de « graves accusations » l’évocation de son nom par la journaliste belge Colette Braeckman, comme l’un de ceux qui soutiendraient une rebellion active au Rwanda depuis plus de deux semaines.

En effet, des informations faisant état d’une attaque contre le Rwanda du coté de Kibeho vers la ville de Butare par un mouvement insurrectionnel font la Une sur les réseaux sociaux et relayées par certains médias. Il s’agirait d’une coalition des troupes en un Mouvement rwandais pour le changement démocratique (MCDR) qui revendique le départ du président Paul Kagame et son régime.

Dans son article intitulé « Des infiltrations au Rwanda font craindre une guerre régionale », la journaliste souligne la présence de certains jeunes congolais du Nord-Kivu qui seraient soutenus par Eugène Serufuli, ex-gouverneur et notable de cette province de la RDC.

« Il y a des mois que ces hommes s’entraînent au vu et au su de tous à Bijombo, au dessus de la ville congolaise d’Uvira et ils auraient été rejoints par plusieurs centaines d’anciens militaires rwandais. Mécontents d’avoir du quitter l’armée pour se retrouver dans des sociétés de gardiennage, ces derniers auraient été recrutés depuis l’Ouganda et rejoints par des jeunes du Nord Kivu encouragés par un ancien gouverneur Eugène Serufuli », écrit Braeckman.

Dans sa correspondance du 20 juillet, consultée par JAMBORDC.INFO, Eugène Serufuli nie être impliqué dans cette affaire estimant que la journaliste devrait en fournir des preuves.

« Tout lecteur avisé noterait que vous ne fournissez ni le moindre détail ni la moindre preuve de vos affirmations, et encore moins, l’intérêt qui sous-tendrait une telle démarche de ma part. Je tiens donc à vous démentir de la façon la plus ferme ces allégations sans fondement qui ne visent qu’à entacher mon honneur et insiste sur le fait que ne suis ni de près ni de loin lié en quoi que ce soit à ce qui s’est passé au Rwanda », insiste l’incriminé.

Patrick Kambale

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