Beaucoup d’interrogations après l’incendie du dépôt de la Ceni à Kinshasa. Les réactions, dans la sphère politique congolaise, ne se sont pas fait attendre.
Le conseiller diplomatique de la présidence, Barnabé Kikaya Bin Karubi, accuse les « ennemis de la démocratie » d’être passés « à la vitesse supérieur ».
Tandis qu’Olivier Kamitatu Etsu, porte-parole d’opposant Moïse Katumbi, pose la question : « Coup du sort ou une main noire s’acharne-t-elle contre les élections ? ».
Henri Mova privilégie donc l’hypothèse d’« un incendie d’origine criminelle ».
Selon les autorités, 7 000 machines à voter s’y trouvaient, des urnes, des isoloirs, des batteries et des panneaux solaires.
Du matériel censé être utilisé à Kinshasa pour les élections le 23 décembre, selon le ministre de l’Intérieur Henri Mova qui s’est rendu sur place.
Ndabelnzéem