Après les dégâts matériels importants causés par un incendie d’origine « criminelle », selon Kinshasa, l’heure est au bilan.
L’incendie a semble-t-il été maîtrisé mais un épais nuage de fumée noire continuait de s’élever au-dessus du bâtiment en début de matinée.
La police, la police militaire et même la Garde républicaine sont sur place et tiennent la presse à distance. La chaleur y est encore trop importante, explique-t-on.
Selon les autorités, 7 000 machines à voter s’y trouvaient, des urnes, des isoloirs, des batteries et des panneaux solaires.
Du matériel censé être utilisé à Kinshasa pour les élections le 23 décembre, selon le ministre de l’Intérieur Henri Mova qui s’est rendu sur place.
Ce dernier évoque des « dégâts très importants ». Selon lui, l’incendie s’est déclaré vers 2h30 – 2h50 du matin. Henri Mova évoque deux points de départ simultannés et privilégie donc l’hypothèse d’« un incendie d’origine criminelle », sans pouvoir l’affirmer « avec certitude » pour le moment.
Toujours de sources officielles, les policiers qui gardaient le site, quatre selon des témoins, ont été interpellées et sont actuellement entendus dans le cadre de l’enquête qui a été ouverte.
Jambordc.info
la rumeur que la mouvance présidentielle n’était pas prete à organiser les élections vient d’etre une réalité par le truchement de sa commission électorale.