Goma : Rapatriement d’environ 1600 sujets Burundais, le ministre provincial de l’intérieur éclair l’opinion sur leur afflux massif

En séjour irrégulier sur le sol Congolais, 1600 sujets burundais installés majoritairement dans le quartier Mugunga, lac vert, Ndosho et Kyeshero ont entamés le processus de rapatriement le lundi 17 mars en partance pour Bukavu au Sud-Kivu. Ces ressortissants Burundais et leurs dépendants ont commencés à immigrer en ville de Goma depuis 2018 en passant par le port de Goma et par voie routière via le tronçon Bukavu-Minova-Sake-Goma.

Le ministre Jean-Bosco SEBISHIMBO ayant dans ses attributions la sécurité intérieur de la province de Nord-Kivu, en exclusivité sur les ondes de la radio Pole Fm a fait savoir à l’opinion que la plus part de ces sujets Burundais ont eu accès au territoire Congolais grâce au CEPGL, un document qui permet tout citoyen de l’un des pays de la région des grands lacs, de faire des mouvements à travers tous les pays membres de cette organisation. Cela à une conditions, ne pas dépasser trois mois en séjour fixe dans un Etat autre que le vôtre.

“Comme nous nous retrouvons dans la communauté appelée CEPGL, il y a ceux-là qui utilisent mal le document délivré par cette organisation. Ça signifie que ces gens ont eu à accéder à ce document, mais le document exiger que dès que l’avez, vous ne devez pas dépasser trois mois en séjour fixe. Il faut nécessairement faire des mouvements ; […] eux, après avoir accédés à ce document, ils sont venus s’installer. Nous avons constaté qu’en interne, il faut réveiller ce système de ‘’nyumba kumi’’ (dix maisons) ; trois maisons et même les chefs des quartiers et des avenues ; qu’ils soient très vigilants. C’est à partir de ce système qu’on va chaque fois découvrir les visages nouveaux. Sur ce plan, il y a quelque chose à faire” ; a expliqué le ministre provincial de l’intérieur Jean-Bosco SEBISHIMBO

Soulignons que ces sujets Burundais qui disent fuir une percussion religieuse qui les obligent à être contraires à leur foi, ont été reçus par le gouvernement Burundais ce mercredi 18 mars qui les promettent une séance de rééducation et de formation à la culture de leur pays natal.

Augustin SADIKI depuis Goma

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