Ce dimanche 12 mars va correspondre exactement avec le quarantième jour depuis le décès de l’opposant historique congolais, Etienne Tshisekedi. Mais son corps lui n’est toujours pas enterré.
« Pourtant selon la culture congolaise, le deuil doit être levé au quarantième jour », reconnait un cadre de l’UDPS Sud Kivu,
C’est le 1e février que le sphynx de Limete décédé à Bruxelle en Belgique laissant derrière lui une famille biologique et politique orpheline.
Des fortes contradictions sur son enterrement
Depuis la mort du « leader maximo », comme préféraient l’appeler ses proches a été un grand choc pour nombreux.
Créant aussi , en même temps, des fortes fissures dans le paysage politique en République démocratique du Congo. Après 38 ans de lutte pour la démocratie,
Entretemps, depuis près d’un mois, des tractations ont été lancées entre la famille biologique et politique de l’opposant et le gouvernement.
Le principe était déjà acquis pour le rapatriement de son corps le 11 mars et son enterrement aux cimetières de la Gombe où des travaux de construction d’un muselée étaient déjà entamés. Mais la famille va se rétracter, le 6 mars, refusant le lieu d’enterrement convenu. « La dépouille reste à Bruxelles jusqu’à nouvel ordre », avait annoncé Mgr Gérard Mulumba, frère cadet d’Etienne Tshisekedi.
Il a justifié sa position par le refus des « combattants » de l’UDPS qui proposent plutôt que l’enterrement se fasse au siège du parti à Limete. Une demande à laquelle refuse catégoriquement de céder le gouvernement.
De son côté, la famille n’exclue pas la possibilité d’enterrer Tshisekedi en Belgique où se trouve encore son corps.
« Si les autorités refusent, il faut que nous puissions considérer l’option de l’enterrer en Belgique » a annoncé, jeudi, Mgr Mulumba.
Evariste Murhula