Est de la RDC: les négociations se poursuivent à Doha entre les deux parties

Les discussions se poursuivent dans la capitale qatarienne entre le gouvernement congolais et le groupe rebelle AFC/M23,
après la signature mardi 14 octobre à Doha du mécanisme conjoint de vérification du cessez-le-feu, dans les provinces du Nord et Sud-Kivu.

L’accord, conclu à l’issue du sixième round de pourparlers, vise à mettre en place une structure chargée de surveiller le respect du cessez-le-feu, enquêter sur les violations présumées et renforcer la confiance entre les parties.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

La poursuite des discussions est une étape importante qui marque une avancée majeure dans le processus de paix en cours avant d’entrer dans le vif du processus de paix, à savoir : l’ouverture du dialogue sur les causes profondes du conflit.

Pour Massad Boulos, Conseiller du président américain pour les affaires africaines, cette étape n’est pas simplement technique : elle représente un signal politique fort.

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« Nous félicitons la RDC et l’AFC/M23 d’avoir convenu d’un mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu à Doha. Cette étape cruciale rapproche les deux parties d’un accord de paix global tout en favorisant la mise en œuvre de l’Accord de Washington, » a-t-il écrit sur son compte X, mardi 14 octobre.

Dans son message, Boulos a également salué le rôle du Qatar, médiateur central dans ce processus, tout en soulignant l’engagement des États-Unis à accompagner la mise en œuvre de ce nouvel outil de confiance.

« Ce mécanisme garantira le respect des engagements, renforcera la confiance et réduira les tensions sur le terrain. Nous remercions le Qatar pour son leadership et nous nous réjouissons de soutenir la pleine application de cet accord afin d’instaurer une paix durable dans l’Est de la RDC, » a-t-il poursuivi.

Ce sixième round de négociations fait suite aux précédentes discussions d’août dernier, déjà tenues à Doha, où les deux délégations avaient travaillé sur des échanges de prisonniers et les conditions d’un cessez-le-feu durable.

Le médiateur qatari a, pour sa part, insisté sur la nécessité de traduire les engagements en actes concrets sur le terrain, notamment dans les zones encore sous tension dans le Nord et Sud-Kivu ainsi qu’en Ituri.

Avec la mise en place de ce mécanisme conjoint, le Qatar, les États-Unis et l’Union africaine participeront comme observateurs, une présence diplomatique censée garantir la transparence et le suivi régulier des engagements.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est chargé de jouer le rôle d’intermédiaire neutre pour l’identification, la vérification et la libération sécurisée des détenus des deux camps.

Juvénal MUTAKATO

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