Mardi 16 octobre 2018, 16 heures 20. Lorsque le cortège funèbre de l’estimée consoeur Solange s’ébranle vers sa résidence de Muhumba à Bukavu, tous sont sous le choc de la disparition précoce de cette icône, décédée le 13 octobre 2018 à l’hôpital Monkole à Kinshasa où elle était en soins.
Heureusement que de son vivant, Solange Lusiku débordait d’altruisme, de générosité envers les plus fragiles. Elle combattait le communautarisme, l’injustice, la méchanceté, la haine, la misère… Ce qui fait que même morte à la fleur de l’âge 46 ans, Sol Sol comme on aimait bien l’appelé affectueusement, est passée d’une vie à une autre. Celle où la félicité est éternelle. Une vie qui ne s’achète pas. Mais que Dieu accorde à tous ceux qui ont été attentifs sans calcul à leurs semblables. Et donc au Christ lui-même comme il est écrit dans Mathieu 25 : 35 : “Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli”.
La substance de l’homélie de ce mercredi 17 octobre 2018, a de quoi consoler la grande famille des professionnels des médias et sa famille biologique.
Pour les admirateurs de cette grande plume, le deuil observé à la suite du décès inopiné de Solange prendra fin. Mais le souvenir de cette figure emblématique de la presse congolaise restera à jamais gravé dans le cœur de tous.
Parmi les personnalités présentes lors des funérailles de la vice-présidente nationale de l’Union de la presse du Congo, Unpc, on note toutes les couches sociales de la province du Sud-Kivu notamment les associations féminines, les politiques, les chefs coutumiers, les défenseurs des droits humains, la société civile dans sa diversité et une belle brochette des hommes et femmes des médias. Du beau monde pour consoler la famille biologique de l’illustre disparue dans cette dure épreuve. Repose en paix Sol Sol.
Eugide Abalawi Ndabelnze