La loi est dure mais c’est la loi. La Cour constitutionnelle a rendu son verdict. À ce stade, il n’y a plus possibilité d’infléchir les arrêts de la Haute Cour.
Les candidats à la présidentielle recalés par la Ceni, s’attendaient moins à leur exclusion définitive par la Cour constitutionnelle.
Les cas de Jean-Pierre Bemba et d’Adolphe Muzito qui avalent difficilement cette pilule amère.
Ces deux poids lourds de la scène politique congolaise, pourraient même crier à l’injustice, aux coups bas et règlement des comptes.
Mais c’est bien ça la loi. Elle peut-être bonne ou mauvaise mais c’est la loi. Elle est dure voire très dure mais c’est la loi.
C’est ça le droit. Il a parlé, reste maintenant le côté politique.
Il n’est un secret pour personne que Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito, sont parmi les figures emblématiques de l’arène politique congolaise.
Ils sont privés de l’éligibilité à la présidentielle de décembre 2018. Pourtant tous deux, sont des bons compétiteurs capables de donner de la saveur au nécessaire caractère inclusif des élections.
Sans oublier Katumbi qui n’a pas obtenu la moindre chance de déposer sa candidature. Cela fait quand même une exclusion de trop du côté de l’opposition.
Problème? Le droit et la politique ne parlent pas le même langage.
Les deux s’attirent en se repoussant. C’est l’expression des rapports des forces.
C’est pourquoi le dialogue vaut mieux que la force, prône un viel adage qui n’a pourtant pas pris la moindre ride.
Au regard de la crise de confiance qui gangrène toutes les parties prenantes au processus démocratique en cours, il est préférable de chercher le consensus afin de garantir la paix et la cohésion nationale. D’où l’adage ” un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès”. Je n’ai rien dit !
Eugide Abalawi Ndabelnze