Edito: Haro sur l’insécurité !

Pas du tout facile de vivre à Bukavu. Bandits de grand chemin, repris de justice, évadés des prisons, tueurs à gage et autres démobilisés des groupes armés, cohabitent avec des paisibles citoyens sans peur d’être inquiétés et dénoncés.

En dépit des appels incessants de l’autorité compétente pour dénoncer ces hors-la loi, l’on reste bouche-bée.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Personne ne veut prendre le risque de les dénoncer de peur d’être réprimé par ses bourreaux un jour, dit-on. C’est ça Bukavu disent les communs des mortels.

Et pourtant la sécurité est une affaire de tout citoyen qui aime sa patrie.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Quand est-ce que Bukavu se mettra-t-il à l’évidence, reconnaitre la réalité pour y faire face, et tourner le dos à la politique de l’autruche ?

Comment peut-on résolument affronter un fléau aussi monstrueux que l’insécurité dont chacun ne reconnait pas l’évidence sur l’ensemble de la ville, au moment où presque tout le monde est hyper tendu ?

L’ autorité compétente continue d’user de l’expression de son opération « Tujikinge« , protégeons-nous. Une opération qui n’est pas encore intériorisée par la majeure partie de la population bukavienne.

L’ on attend seulement que des paisibles citoyens y laissent leur peau, pour cribler x et y de tous les maux d’Israël; alors que l’on a pas su soi-même faire sa part: dénoncer ceux qui terrorisent la ville.

Exception faite de se ces braves citoyens de la Place Essence Major Vangu qui ne ménagent aucun effort pour mettre à la disposition de l’autorité compétente ceux qui les tuent, pillent et volent.

Qui dit mieux ?

Eugide Abalawi Ndabelnze

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