Discours sur l’état de la nation : Joseph critique Joseph

Dans son discours de ce jeudi 19 juillet, joseph Kabila, président de la république démocratique du Congo est revenu sur l’état de la justice du pays. Dans son discours, il parle d’un coup de fouet à travers l’éclatement de l’ordre juridictionnel. Cet éclatement existe en trois ordres à savoir judiciaire et administratif coiffé par la cours de cassation et le conseil d’Etat en plus de la cour constitutionnelle.

Joseph Kandhoro Kagenyi, avocat à la cour d’appel de Bukavu estime que Joseph Kabila en tant que garant de la nation a la corde au cou quand il s’agit de propos à prononcer dans son discours.  

« En tant que chef de l’Etat, Le president de la république ne peut que dire que tout va bien en tant que chef de l’Etat, le président de la république ne peut que dire que tout va bien. Donc le president de la république ne peut dire que tout va bien sur le plan juridictionnel », dit-il.

Pour ce juriste oeuvrant à Bukavu, l’éclatement de l’ordre juridictionnel serait une innovation sauf qu’elle date de 2006. Pour lui, seule sa mise en œuvre l’est.

« Lorsqu’il se félicite et qu’il dit que tout va bien, c’est qu’il parle de la mise en œuvre de cet éclatement qui a eu lieu depuis la constitution de 2006.  L’éclatement de la cour suprême de la constitution de 2006 en plusieurs ordre juridictionnel », déclare maitre Joseph.

Ce juriste félicite Joseph Kabila pour la nomination des animateurs qui faciliteront la mise en œuvre de la subdivision introduite par la cours. Par ailleurs, redoute Joseph Kadhoro, « cela ne suffit pas car il faut la construction des immeubles qui abriteront ces institutions », redoute notre source.

 « Dernièrement, il a nommé des animateurs pour mettre en œuvre la subdivision qui a été introduite par la constitution ; ce qui est une bonne chose car ça permettra d’avoir de juridictions bien spécialisées dans tel ou tel autre domaine. Mais cela ne suffit pas car il faut la construction des immeubles qui abriteront ces institutions », martèle-t-il.

Tout comme la majeure partie des observateurs, cet acteur juridique reste dans un suspens sur le bilan qu’a donné le chef de l’Etat, Joseph Kabila.

« Positif ? je ne sais pas. Est-ce que la nomination des animateurs ne pas faite suite à des ambitions politiques ? ça je ne saurais pas dire, nous devons attendre que les animateurs commencent à exécuter effectivement leurs fonctions pour critiquer », conclutil.

Materne Nsiku

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