Pendant que la population attendait les procès des candidats et électeurs qui se sont trempé dans la corruption, elle vient d’être surprise de la lever de la mesure portant suspension de l’installation des sénateurs par un communiqué de la présidence, intervenue dans la soirée de ce jeudi 28 mars 2019. Occasion pour Hypocrate Marume, président communale de la société civile de Kadutu, de fustiger cette nouvelle mesure prise par le Chef de l’Etat.
Dans une déclaration rendue publique et dont copie nous parvenue, le président communal de la société civile de Kadutu, fait savoir que « la justice congolaise a montré ses limites en termes d’enquête sur la corruption ».
Il ajoute qu’au Sud-Kivu, la corruption a été et continue à être décriée. Pour lui, il fallait être aveugle pour ne pas le voir si et seulement si le procureur général de la République pouvait s’en saisir.
« Pour preuve, un député provincial a ténu un grand Meeting au terrain de Funu, sur la vérité des élections et devant le public il aurait confirmé détenir des informations sur les corrupteurs et les corrompus aux élections sénatoriales Sud-Kivu », s’alarme Hypocrate Marume.
Le président communal de Kadutu renchérit qu’un autre député aurait fait arrêter son suppléant au motif qu’il aurait volé son argent reçu d’un candidat. Pour lui, avec ces deux cas la population pensé que si la justice se saisissait d’office, elle devrait connaître les corrupteurs et les corrompus et ainsi la juste aurait sa place.
En rappel, la corruption à outrance a été décriée avant pendant et après les élections sénatoriales, faisant des morts et pillage des biens des députés dans certaines provinces et où les voix ce sont levées allant même à demander la dissolution des certaines assemblées provinciales et annulation de ces élections sénatoriales.
Elie Bigaba, JRI