Conférence de Paris : Me Néné Bintu plaide pour l’inclusion des femmes et jeunes dans les processus de paix en RDC

Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu à travers sa présidente, Néné Bintu Iragi, réitère la demande de la création d’un tribunal spécial pour le Congo. Elle a reformulé cette demande ce vendredi 31 octobre à Paris (France) lors de son intervention, au nom de la société civile congolaise, à la tribune de la Conférence internationale de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands lacs.

Dans son mot, Maître Néné Bintu a rappelé qu’il n’y a pas de paix véritable sans justice.

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« Nous ne cessons de réclamer un tribunal spécial pour le Congo en complément de la Cour pénale internationale ; car il n’y a pas de paix véritable sans justice comme le répète sans cesse le Prix Nobel Denis Mukwege,» a déclaré Néné Bintu.

De même, l’aide humanitaire ne saurait être efficace que si elle va de pair avec la protection des populations civiles, a-t-elle estimé.

Elle a déploré le fait que les femmes et les jeunes de la République démocratique du Congo « sont très peu associés au processus de paix; alors qu’ils sont les plus touchés par les conflits armés».

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La présidente du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu a alors exprimé cette exigence de femmes congolaises : « Etre incluses dans le processus de paix comme bâtisseuses, médiatrices à l’application d’une meilleure diplomatie féministe et obtenir réparation en tant que victimes de ces guerres infinies au Congo, » a-t-elle soutenu.

Cette conférence pour la paix dans les Grands lacs s’est ouverte ce jeudi 30 octobre. La RDC est représentée par le président de la République. Lors de l’ouverture, le président français Emmanuel Macron a annoncé l’ouverture de l’aéroport de Goma afin de permettre l’atterrissage des vols humanitaires.

Une démarche jugée inopportune par la rébellion qui contrôle la ville depuis plus de 10 mois.

Rédaction

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