Bukavu : Une cinquantaine des journalistes outillés sur le fonctionnement de la CPI

La Cour Pénale Internationale, CPI en sigle est une juridiction complémentaire et elle ne peut pas en aucun jour remplacer les juridictions nationales, elle intervient lorsque les États membres se trouvent dans l’incapacité de poursuivre les crimes internationaux. Précision d’un agent de la CPI, Patrick Tshibuyi ce jeudi 05 mars 2020 au cours d’une session d’information sur la Cour Pénale Internationale organisée par l’Unité de sensibilisation du bureau pays de la CPI à l’intention des journalistes Bukavu, tenue dans la salle des formations de l’Ecole Technique de Journalisme, ETJ.

A cette occasion, Patrick Tshibuye a fait savoir que la CPI a vu opportun d’informer les professionnels des médias sur son fonctionnement, son mandat, les activités qu’elle organise ainsi que sur l’état de lieu des différentes affaires qui sont en cours devant la CPI de réparation afin de leur faciliter la tâche dans le traitement de certains sujets y afférents.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

« Nous avons vu bon aujourd’hui de tenir informer les journalistes de Bukavu sur la façon dont fonctionne la CPI en République Démocratique du Congo, car il est vraiment important de le faire régulièrement. Il est vraiment pertinent de relever le message que nous avons partagé avec les participants journalistes que La cour Pénale Internationale ne vient pas remplacer le système national ni pas pour travailler en lieu et place des juridictions nationales, mais plutôt elle reste avec son caractère de complémentarité puisqu’elle ne peut pas poursuivre toutes les enquêtes et même lorsqu’elle a ouvert des enquêtes, ce pourquoi par exemple en RDC on a des juridictions nationales congolaises qui poursuivent des personnes pour des crimes internationaux. Tout le travail que fait la CPI pas seulement en RDC garde un caractère complémentaire », explique-t-il.

Notre source a souligné qu’en RDC, plusieurs affaires sont en phase de réparation devant la Cour pénale Internationale notamment l’affaire du procureur contre Bosco Ntanganda qui est dans la chambre d’appel, ainsi que les affaires Thomas Lubanga et Germain Katanga.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Signalons que la cour pénale internationale a pour mandat de juger des personnes et non des États, pour des crimes les plus graves touchant l’ensemble de la communauté, notamment, les crimes contre l’humanité, crimes de génocide, des guerres et des crimes d’agression.

Moïse Aganze

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