La colline de Bugabo où a été commis l’assassinat du cambiste Christian Amisi est sous-tension depuis l’annonce de sa mort. Par des barricades, la population exprime sa colère contre ce énième cas d’insécurité au quartier Nkafu en commune de Kadutu dans la ville de Bukavu.
Selon le constat fait par un reporter de Jambordc.info, la circulation est coupée à l’entrée de l’Institut supérieur de développement rural/Bukavu. La route Place-Bagira est barricadée au niveau de l’entrée de l’avenue Georges Défour, au quartier NKafu.
Vieux et jeunes, enfants, étudiants, commerçants et cambistes, la tension est perceptible. Tous en colère brûlent des pneus, entassent des pierres pour dénoncer la recrudescence de l’insécurité dans cette partie de la ville de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu.
Se confiant à Jambordc.info, ces habitants revendiquent également « une lumière sur cette disparition et demandent à ce que la main soit mise sur les assaillants du changeur et président des cambistes de Bukavu, ‘‘le Blanc’’Amisi Christian ».
Par des gaz lacrymogène, la police tente de calmer la situation mais en vain. Des manifestants se multiplient et exigent la sécurité.
Pour rappel, Amisi Christian, communément appelé « Muzungu-le blanc » a rendu l’âme ce jeudi 20 septembre à hôpital général de référence de Bukavu quelques heures après avoir été fusillé par des bandits armés.
Le drame s’est produit aux environs de 7 heures du matin, ce jeudi 20 septembre à quelques mètres de sa résidence non loin de l’ISDR Bukavu, alors qu’il se rendait au Feu-rouge où il exerce le travail de cambiste.
De la colline Bugabo, Materne Nsiku pour le journal Jambordc.info.