L’instabilité du taux de change dans la ville de Bukavu influence actuellement négativement plusieurs activités commerciales, scolaires et sanitaires, principalement à travers l’augmentation des coûts des biens et services ainsi que des frais scolaires, sanitaires qui ne sont pas adaptés au taux réel sur le marché.
Les ménages peinent à s’acquitter de certains besoins, car même si le dollar est en baisse, les prix des certains produits de consommation essentiels augmentent et les écoles ainsi que les entreprises publiques et privées notamment les structures sanitaires, continuent de calculer au taux élevé, soit de 3. 000 francs congolais.
Certains observateurs contactés ce mardi 21 octobre estiment que cette instabilité du taux de change crée un déséquilibre dans l’économie des familles, ce qui a des conséquences notamment sur la scolarisation des enfants, sur les soins de santé des membres de familles et même sur la ration alimentaire journalière.
Sur le marché parallèle, le taux est fixé de manière arbitraire par les cambistes et les commerçants, ce qui alimente l’incertitude et la spéculation autour du taux de change.
Notre constat ce mardi renseigne qu’un dollar américain se charge à 2.000 francs congolais pour certains cambistes et commerçants, tandis que d’autres vont même à 1.900 francs congolais. Cependant, ces derniers vendent les services et produits au taux allant entre 2.800 à 3.000 francs congolais.
Selon nos sources, le taux affiché sur le marché qui ne correspond pas souvent au taux réel du marché, car affiché par les individus, crée une confusion et une incertitude dans la ville. Ces observateurs plaident pour l’implication des autorités compétentes afin de mettre fin à ce déséquilibre économique.
Juvénal MUTAKATO


