Bukavu : Les victimes de la spoliation de l’ex Camp SOMINKI en sit-in au gouvernorat

Les habitants du camp ex SOMINKI actuellement SAKIMA à Nguba manifestent devant le bureau du gouverneur de province depuis l’après midi de ce mercredi 13 novembre 2019. Ils dénoncent la spoliation de leur résidence où ils ont été déguerpis dans des conditions inhumaines selon eux.

Ces derniers informent avoir subi un délogement illégal en date du jeudi 07 Novembre 2019 lorsqu’une troupe des policiers a débarqué et procédé à une destruction méchante des portes, vitres ainsi que d’autres biens.

« Nous sommes ici en vue de rencontrer l’autorité provinciale, pour dénoncer le déguerpissement inhumain et les traitements dégradants dont nous sommes victimes depuis la semaine passée par un groupe des malfaiteurs à la quête de terrains qui prétendent être les acheteurs de la concession SOMINKI Nguba, précisément la concession numéro 13 occupée par papa Kambale, ex travailleur de la SOMINKI et travailleur de la SAKIMA», plaide Arsène Akilimali, manifestant.

Ces manifestants revendiquent leur décompte final pour le service rendu à la SOMINKI et appellent le gouvernement à sortir de son silence pour régulariser cette affaire.

« Nous avons travaillé pour la SOMINKI aujourd’hui SAKIMA, qui est une société de l’État à cent pour cent et les maisons que nous occupons appartiennent au ministère du portefeuille, et donc l’État doit savoir protéger ses biens et protéger la population pour une raison c’est que nous avons travaillé pour la SOMINKI mais jusque-là nous n’avons pas encore été décompté. Eh bien, nous attendons le décompte final et si nous en sommes ici c’est parce que l’État n’a pas encore régularisé la situation. Et si déjà il y a des bandits qui s’improvisent, malheureusement qui utilisent certains organes de l’État pour spolier l’État afin que nous nous en sortions victimes sans rien, voilà nous sommes venus dénoncer ce la », conclut Akilimali.

Par ailleurs ces manifestants réprouvent ce que certains organes de l’État sont utilisés pour spolier le patrimoine de l’État.

Ils se tiennent devant le bureau du gouverneur du Sud-Kivu attendant être reçu par le numéro un de la province pour lui remettre leur referendum.

Alpher Kalala

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