Après la publication du gouvernement Ilunga Ilukamba ce lundi 26 Aout 2019 en République démocratique du Congo (RDC), les avis de la population de la ville de Bukavu restent partagés. Sur le micro baladeur de jambordc.info, certains habitants, rencontrés à des places publiques donnent leurs opinions.
Pour une certaine opinion, cette nomination favorise, l’ex-président Joseph Kabila du fait qu’il a toujours la main sur la Justice par le ministre Célestin Tunda Ya Kasende et la défense par Aimé Ngoy Mukena.
Selon la même opinion, ce ne pas prudent de confier de postes stratégiques aux proches de Kabila.
« Il a encore pris la justice et la défense. Ces deux gens sont ses proches et encore ses lieutenants. Ils travailleront pour Kabila et non pour Tshisekedi… nous vivons dans une grande distraction dans ce pays… », s’est alarmé l’un des habitants interrogé à ce sujet.
De l’autre côté, les autres s’inquiètent du nombre de membre de ce nouveau gouvernement composé de 66 personnes. Ils estiment que ce nombre demeure un grand chiffre avec des salaires forfaitaires qu’ils reçoivent sans penser à ces bats peuple qui périt.
« Ils reçoivent la bonne somme chaque fin du mois. Plus ils sont nombreux, plus le pays débloquera beaucoup d’argent et pourtant les agents de l’état périssent et certains parents n’arrivent même pas à payer les frais scolaires pour leurs enfants. C’est trop pitoyable pour mon pays… », regrette un autre habitant de la ville de Bukavu.
Par ailleurs, d’autres habitants se disent satisfaits malgré quelques défis qui restent à relever dans ce gouvernement, parmi lesquels, la présence de certaines personnalités qui ne répondent pas aux attentes de la population. Ces derniers attendent de ce nouveau gouvernement le changement social, la sécurité et le décollage du développement du pays.
Rappelons que ce nouveau gouvernement national compte 76,9% de personnalités n’ayant pas pris part à l’ancien gouvernement. Ce dernier est composé de 42 membres issus du Front commun pour le Congo (FCC), la plate-forme pro-kabila et 23 du Cap pour le changement (Cach).
Rachel Rugarabura, JRI