Les responsables de l’association et agence de transport terrestre, ce sont réunis aujourd’hui au bureau de la coordination de la société civile de Bukavu à partir de 15h.
Ils ont discuté du problème de paiement de certaines taxes gérées par le fond national d’entretien routier, FONER.
Ces transporteurs, parmi lesquels des chauffeurs et motards, disent ne pas être contents de la gestion des taxes qu’ils sont obligé de payer » illégalement » sur des différentes barrières.
Pour eux, cet argent devrait servir dans la construction des routes dans la ville de Bukavu.
Ils sont étonnés de voir que l’argent perçu pourtant ils continuent à rouler sur des mauvaises routes.
« Ils envoient leurs personnes auc barrières de payage pour récolter de l’argent à leurs compte. Il s’agit du FONER, le gouvernorat de la province et de la FEC. Depuis l’année 2017, ces agents de barrières ont commencé à percevoir de l’argent des véhicules et motos journalièrement sans délivrer les quittances. Les transporteurs se demandent où va l’argent qu’ils perçoivent alors que les routes sont dans un état de délabrement très avancé. Il n’y a ni des cantonniers pour les entretiens permanents… », se plaint Amisi Simba, coordonnateur de l’association des transporteurs.
Il demande le changement pour mieux capitaliser les recettes récoltées par le FONER au profit de la communauté.
« Nous exigeons le changement pure et simple de tous les agents affectés aux barrières de payage route dès aujourd’hui. L’affectation de membres des associations de transporteur pour travailler avec ceux qui seront affectés par les 3 composantes cités ci haut qui gèrent mal la dite taxe et le changement du système de gestion de l’agent de payage route, en affectant une somme dans la construction de nos routes».
Un délai d’une semaine est donné à ces organes pour mettre en application ce qui est cite la haut.
Faute de quoi, menace-t-il, un refus de payement de ces dites taxe sera exigés par tous les transporteurs.
Rachel Rugarabura