Bukavu : La vente illicite des médicaments inquiète plus d’une personne

La vente illicite des médicaments s’observe de plus en plus dans la ville de Bukavu en province du Sud-Kivu. Un constat fait ce mardi 24 septembre sur plusieurs coins de la ville, où des personnes s’adonnent à cette pratique sans tenir compte des normes requis pour effectuer ce type de commerce et le mode de conservation des produits pharmaceutiques. Une situation qui inquiète le Responsable de l’ordre national des pharmaciens section du Sud-Kivu.

A en croire Richard Neci Cizungu, Responsable de l’ordre national des pharmaciens au Sud-Kivu, le désordre qui s’installe dans le secteur pharmaceutique en est la cause principale et les responsabilités reste partagées.

« Ce désordre a beaucoup des facettes et je crois que pour parler des responsabilités, tout le monde est responsable (…) parce que nous avons tous occasionner cela. Ce qui est vrai, est que notre pays a des textes, des lois, qui sont bien pointu par rapport à la règlementation du secteur pharmaceutique », s’indigne-t-il.

Ce dernier regrette de voir qu’il existe des textes légaux qui règlementent ce secteur mais qui reste jusque-là non appliqués car plusieurs personnes font ce commerce sur les artères principales de la ville aux vues et au su de tout le monde.

« Les lois sont là, les normes pour une maison de vente des médicaments qu’on appelle dispensation des médicaments, une pharmacie au fuscine les normes sont connus mais le grand problème est que les lois ne sont pas appliquées », regrette-t-il La santé n’ayant pas de prix, le Pharmacien Richard Neci pense qu’il fallait que ces vendeurs soient conscients que l’on peut ne peut pas gagner sa vie en mettant en péril celle des autres.

Il fallait que chacun prenne ses responsabilités pour décourager cette pratique.

« Les vendeurs des médicaments illicites sont des criminelles et je crois qu’il faut cesser avec ces pratiques. L’autorité doit jouer son rôle, la justice doit jouer son rôle parce que les médicaments contre fait c’est une contre bande, c’est de la mafia est doit être découragé sévèrement par l’autorité », recommande-t-il.

Richard Neci déplore de voir que plusieurs démarches ont été déjà entrepris pour tenter de stopper cette situation. Après avoir arrêté les présumés responsables de ces actes, ils ont été relâchés et se sont retournés, à leur tour, contre tout celui qui avait tenté de dénoncer cette situation.

Rosalie Ishembe

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