Bukavu : La société civile exige l’annulation immédiate du processus de scellage des maisons non éclairées

Le bureau urbain de la société civile de Bukavu demande au maire de la ville Meshack Bilubi de procéder à l’annulation immédiate de la procédure de scellage des maisons situées sur les artères principales avec comme motif de n’y avoir pas installé l’éclairage public.

C’est ce qu’a relevé le président de cette structure citoyenne Jackson Kalimba lors d’un entretien avec un reporter de jambordc.info ce 12 septembre.

Selon ce responsable de la société civile à Bukavu, cette procédure de scellage des maisons et boutiques est rien d’autre qu’une stupéfaction et un rançonnement à l’endroit de la population.

Pour lui, ce processus de scellage est une double taxation car ces mêmes habitants payent dans leurs factures de consommation du courant électrique une proportion relative à l’éclairage public.

Cependant, le bureau urbain de la société civile constate avec regret l’absence de l’éclairage public dans la ville et demande de ce fait non seulement l’annulation de la procédure de scellage des maisons mais aussi souhaite qu’un audit externe soit effectué à la mairie et à la Société Nationale d’Electricité (SNEL).

Notre source ajoute que cela permettra d’éclairer l’opinion sur la gestion de la taxe d’un pourcentage perçue depuis des années à chaque facture payée par les abonnés de la SNEL.

” Étant donné que la Mairie perçoit une taxe depuis plusieurs années mais n’accorde jamais la contre-partie, alors que c’est une violation des lois de la République d’imposer doublement un seul assujetti. Où vont ces fonds perçus depuis des années ?Qu’on nous fasse part du montant collecté depuis et son affectation. Aussi, qu’un audit externe soit diligenté à la mairie et la SNEL pour établir les responsabilités “, Explique Kalimba.

Contacté à ce sujet sher Shabani, l’un des membres de la cellule de communication de la mairie, indique que la ville n’y est pour rien car cette décision est une recommandation du conseil provincial de sécurité et des ministres provinciaux.

“Cette décision n’est pas de la mairie mais c’est une recommandation du conseil provincial de sécurité et de ministres provinciaux. Les gens qui sont dans cette mission ont un ordre démission qui va expirer le 23 septembre 2022, une mission officielle ne dépend pas de la société civile pour qu’elle soit suspendue”, Précise sher Shabani.

 

Philémon Mutula.

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