Les élèves qui fréquentent les différents niveaux d’alphabétisation au centre Anonciata situé à la cathédrale notre dame de la paix se réjouissent du stade qu’ils ont atteint dans leur apprentissage.
Ils l’ont dit à un reporter de Jambordc.info ce jeudi 07 septembre 2022 à l’occasion de la commémoration de la journée mondiale de l’alphabétisation.
Selon certains apprenants rencontrés au centre d’alphabétisation Annociata ce jeudi, cette initiative de capacitation de moins instruits est d’une importance capitale car elle contribue à l’épanouissement des bénéficiaires qu’ils sont et au développement de toute la société.
Rosette Mukengere l’une d’eux indique qu’à ses débuts dans son processus de formation, elle était considérée comme nulle mais actuellement elle s’est améliorée davantage.
“Quand je suis venue ici, j’étais considérée comme moins que rien. Je ne savais ni lire ni écrire mais dans moins de six mois j’étais en mesure de lire quelques mots et rédiger un message sur téléphone. Jusqu’aujourd’hui je m’améliore chaque nouveau jour et cela me rend aussi utile “, Explique-t-elle.
Même son de cloche pour Namuto Elie élève au sein du troisième niveau d’alphabétisation au même centre.
” L’alphabétisation m’a aidé à développer mes capacités intellectuelles et communicationnelles. Avant de venir à ce centre, je pensais que mes petits frères qui ont eu la chance d’étudier depuis les bas âges étaient plus intelligents que moi et je me sentais complexé mais aujourd’hui je suis capable d’aider certains à faire même les devoirs à domicile. Ça fait déjà 3 ans depuis que j’étudie et je pense que ma capacité dépasse déjà celle d’un élève de la septième année à l’école normale car scientifiquement je n’ai plus assez de problèmes que ça soit dans la lecture ou dans la rédaction.” Se réjouit ce jeune d’environ 18 ans.
Ces élèves appellent toute personne qui n’a pas étudié de n’importe quel âge à approcher les centres d’alphabétisation qui reçoivent tout le monde sans distinction afin de s’épanouir et se valoriser dans la société et dans le monde professionnel.
Gisèle Bashwira