Des journalistes et acteurs de la société civile de Bukavu, en province du Sud-Kivu, ont été formés sur les actions de la redynamisation de la justice transitionnelle en République démocratique du Congo. Ces assises organisées par la Coalition congolaises pour la justice transitionnelle (CCJT) ont eu lieu ce samedi 30 septembre.
Le but principal de cette formation selon les organisateurs était la redynamisation de la justice transitionnelle afin de rendre justice aux victimes des atrocités perpétrées depuis plusieurs années sur le sol congolais.

Le Professeur Adolphe Kilomba, facilitateur du jour est revenu d’abord dans son exposée sur l’historique de la justice transitionnelle. A l’en croire, la justice transitionnelle existait déjà depuis la deuxième guerre mondiale.
Mais poursuit-il, ce terme a été pour la première fois parlé par l’américaine Ruti TEITEL en 1921. Cette dernière s’appliquer après les “régimes sauvages”.
Après cette étape d’exposé, trois groupes ont été formés afin qu’en carrefour on formule quelques recommandations suivant les 5 piliers de la justice transitionnelle dont le droit à la vérité, la poursuite pénale, la clémence, la réparation et la garantie de non répétition.
Parmi les recommandations, l’on peut retenir l’organisation des espaces d’expression sur les faits commis, la reconstruction de l’histoire fondamentale des faits, l’identification des victimes réelles, des auteurs, des lieux, la période et la qualification des faits, pour n’est citer que celà.
Il est important de souligner que cet atelier de formation qui a réuni des journalistes et membres de la société civile était sous l’appui financier de OSF OSISA, nous a laissé entendre Raphaël Wakenge, coordonnateur de la CCJT, organisation qui existe depuis 2004 en RDC.
Juvénal MUTAKATO
