Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a formé ce mercredi 12 mars une vingtaine de journalistes de la ville de Bukavu (Sud-Kivu) sur la couverture médiatique sur les questions humanitaires en temps de crise. Cette activité s’inscrit dans le cadre visant à renforcer les compétences des professionnels de médias pour améliorer leur la qualité de production/diffusion sur les activités humanitaires du CICR.
Au cours de cette séance d’échange, plusieurs questions ont été abordées. Il s’agit entre autres du droit international humanitaire, défini comme un ensemble de règles qui visent à l’imiter les effets des conflits armés. Les échanges ont été axés sur les meilleures pratiques pour des reportages humanitaires.
S’agissant de l’intervention suivante, des notions sur la désinformation et mesinformation ont été abordées. Une approche qui vise à amener les journalistes à vérifier toute information avant la publication ou diffusion pour éviter de tomber dans la désinformation.
Abordant la thématique du jour, le facilitateur a d’abord expliqué aux participants qu’un journalisme humanitaire est celui spécialisé dans la couverture des crises humanitaires.
A cet effet, Égide Kitumaini a insisté sur les enjeux de ce thème en citant en premier « l’accès et la sécurité, l’éthique et la responsabilité, la complexité des crises, les contraintes opérationnelles ainsi que l’impact et la responsabilité,».
La cheffe de la sous-délégation du CICR à Bukavu au Sud-Kivu, Sabrina Denuncq a expliqué la motivation et le choix porté aux journalistes pour aborder cette thématique.
« On considère que les journalistes ont un pouvoir aussi une responsabilité et nous souhaitons travailler ensemble avec eux pour qu’ils permettent aussi de les percuter auprès de la population, ce que souhaite le CICR au service de la population et selon ses principes. On considère que vous pouvez communiquer pas seulement nous, mais aussi vous pouvez communiquer sur ce que fait le CICR de manière professionnelle et responsable et impactante auprès de la population,» s’est exprimée Sabrina Denuncq, responsable du CICR Bukavu.
Celle-ci a dit entendre aux journalistes d’avoir un comportement responsable, conscient de leur pouvoir et de l’exercer d’une manière responsable afin de servir la population qui a besoin des informations vérifiées, fidèles à la réalité.
Sabrina Denuncq a enfin pris l’engagement à poursuivre d’organiser de telles activités à l’intention des professionnels de médias dans le respect des principes du CICR.

Les participants ont à leur tour salué cette initiative qui selon eux, tombe à point nommé, au regard de la situation humanitaire actuelle dans la ville de Bukavu et au Sud-Kivu en général.
Juvénal MUTAKATO