Attentat à Bukavu : Bintou Keita appelle à des enquêtes sérieuses

Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO condamne avec fermeté l’attaque meurtrière contre les civils à Bukavu (Sud-Kivu), survenue ce jeudi 27 février. Dans un communiqué publié vendredi 28 février, elle a exprimé son indignation et condamné cette attaque, qui a utilisé des explosifs contre des populations civiles, causant la mort de 13 personnes et blessant gravement une centaine d’autres.

Ce drame est survenu lors d’un rassemblement organisé par les rebelles de l’AFC/M23 sur la place de l’Indépendance.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

« Je présente mes condoléances aux familles des victimes, au peuple et au gouvernement congolais. Je souhaite également un prompt rétablissement aux blessés, » indique la cheffe de la mission onusienne dans son communiqué.

La MONUSCO appelle les autorités congolaises à diligenter des enquêtes pour identifier les auteurs de ces attaques et les traduire en justice.

Bintou Keita condamne également les attaques répétées contre les civils qui se poursuivent dans le territoire de Beni au Nord-Kivu par les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) et, en Ituri, par les milices Zaïre et la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO).

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Ce climat de terreur et les traumatismes induits appellent une action urgente pour un retour à une vie paisible sans violence.

La cheffe de la mission onusienne réitère ainsi la disponibilité de la MONUSCO à contribuer à la mise en œuvre urgente de la Résolution 2773 (2025) et à apporter son soutien aux efforts diplomatiques visant à aboutir à un règlement définitif et durable du conflit qui déchire l’Est de la RDC.

Rédaction

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.