Arrêt des travaux de construction de la route Ruzizi II : « La faute incombe au gouvernement provincial » (société civile)

La société Groupe Rubuye qui exécute les travaux d’asphaltage de la route RN 29 B, tronçon Major Vangu-Ruzizi II a, dans un point de presse ce mardi 28 août, déclaré la suspension de travaux faute de la mise à sa disposition des fonds comme convenu. En réaction, la société civile d’Ibanda dans la ville de Bukavu charge le gouvernement provincial et déplore les dangers auxquels sont soumis les usagers de ce tronçon routier.

« Plusieurs chantiers commencés mais sans résultats ! La faute incombe au gouvernement provincial. Il est du devoir du gouvernement de respecter les engagements pris entre les différents partenaires…les vies humaines sont en danger », a rétorqué le président de la société civile noyau communal d’Ibanda, David Cikuru interrogé par le journal Jambordc.info.

Devant la presse, le Président Directeur général de cette entreprise, Alain Rubuye, a affirmé avoir convenu avec le gouvernement provincial du Sud-Kivu un montant total de plus de 6 millions de dollars américains mais seulement près de 700 mille dollars auraient été perçus.

« Dans cette convention, notre société Groupe Rubuye signera en date du 24 octobre 2016 avec la province du Sud-Kivu un contrat pour les travaux d’asphaltage de la Rn 29 B tronçon Ruzizi II Major Vangu de 2,7km pour un budget total 6.278.474,39 USD et une durée de six mois. […] A ce jour, nous avons déjà encaissé de la province du Sud-Kivu et du Club des pétroliers 711.950 USD », a dit à la presse le PDG Alain Rubuye.

A l’en croire, les principales difficultés connues par son organisation sont notamment le faible encaissement de 30 CDF par litre à l’importation des produits pétroliers par rapport aux statistiques des importations au Sud-Kivu et aussi le manque de liquidité à la CADECO Uvira.

« Etant donné les difficultés et contraintes énumérées ci-dessous, la Direction du Groupe Rubuye avait adressé une correspondance, Réf BKV/ADM/079/08-18/GR/ADMIN, au maitre d’ouvrage, le club de pétroliers, FONER et à la mission de contrôle de l’Office des Routes pour leur signifier l’arrêt momentanné des travaux pour faute de financement. Nous attendons une réponse positive à cette dernière pour pouvoir relancer les travaux », a-t-il souligné.

Et à la société civile de déplorer « … un manque à gagner pour notre gouvernement ».

Le journal JAMBORDC.INFO se fera le devoir de contacter l’exécutif provincial du Sud-Kivu quant à ce afin d’éclairer la lenterne de l’opinion publique.

Jean-Marie M

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