Bukavu/ Dossier spoliation de l’ECC, 34e CADAF : le député Mtengya veut entendre de la ministre Mizumbi des réponses claires et précises

Depuis le 20 juin 2022, les fidèles de l’eglise de la communauté des Assemblées de Dieu en Afrique(34e CADAF) ont entamé un mouvement de sit-in à leur bâtiment situé sur avenue Industriel en commune de Kadutu.

Pour cause, les membres de cette confession religieuse déplorent la spoliation de leur terrain par notamment, d’après eux, des responsables du groupe scolaire Kabika connu sous le mon de “De la Bishusha” qui seraient parrainés par la division provinciale de la jeunesse. Ces derniers affirment pourtant que ce bâtiment est bel et bien le leur parce qu’ils l’avaient reçu comme donation depuis l’année 1998.

Après analyse approfondie de ce dossier et du flou qui le caractérise, le député provincial élu du territoire de Fizi Peshi Mtengya Prince a adressé en date du 26 juillet 2022 une question écrite à la ministre provinciale Génévieve Mizumbi Namutondo ayant la jeunesse, culture, sports et loisirs dans ses attributions.

Le député Peshi motive ce contrôle de l’action gouvernementale par le fait que des zones d’ombres apparemment délibérées caractérisent ce dossier foncier opposant l’ECC/34e CADAF à la division provinciale de la jeunesse.

«Pouvez-vous nous rassurer votre connaissance de ce dossier?Reconnaissez-vous que le

service compétent en matière et les deux institutions de la province(le gouvernement et

l’assemblée provinciale) confirment par correspondance, comme celle numéro 01/1520/CAB/GP-SK/2021 du 26 novembre 2021 et numéro 140 BUR/ASPRO-SK/01/2022 du 09 juin 2022 que cette parcelle appartient sans contestation à l’ECC/34e CADAF ? » constituent l’échantillon des questions contenues dans cette correspondance pour laquelle le bureau de l’assemblée provinciale du Sud-Kivu a accusé réception.

Cet élu du peuple veut obtenir de la patronne du ministère de la jeunesse des réponses véridiques et précises afin de permettre à toutes les parties prenantes dans ce dossier de trouver

l’éclaircissement quant à leurs revendications et de lever une bonne fois pour toute l’équivoque rapportée dans ce différend.

Ainsi à l’étape suivante, des réponses sont attendues dans un futur proche de la concernée Geneviève Mizumbi.

Patrick MAKIRO

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