La société civile sous noyau du groupement de Karongo-Nyangezi dans le territoire de Walungu (Sud-Kivu) interpelle les autorités provinciales sur la présence des barrières illégales érigées sur la route nationale numéro 5 (RN5) de Businga jusqu’à Kamanyola. Dans une dépêche nous parvenue ce mardi 7 janvier 2025, la société civile affirme que les passants à bord d’une moto ou véhicule sont obligés de payer un montant évalué à 1000 francs congolais avant de traverser.
D’après cette structure citoyenne, depuis l’arrivée des militaires FARDC dits «Banamurha» dans cette partie de la province du Sud Kivu, un climat d’insécurité s’est installé. Actuellement, il ne se passe plus une semaine sans que des cas de violation des droits humains ne soient enregistrés.
Les victimes de cette tracasserie sont les paisibles citoyens et dont le récent cas est celui survenu dans la soirée de ce dimanche 5 janvier où un homme a échappé de justesse à la mort, cela après avoir été dépouillé de son téléphone et une somme importante d’argent.
La société civile sous noyau de Nyangezi accuse ces militaires déployés sur place, d’être à la base des actes d’extorsions, intimidations et vols.
Elle condamne fermement ce climat d’insécurité et demande aux autorités politico- administratives ainsi que militaires de s’impliquer dans l’urgence pour mettre un terme à cette situation afin d’assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens.
Gabriel ACIRUSHOKOLIRE