Uvira : des voix s’élèvent après l’escalade de la violence entre FARDC et Wazalendo

Des tirs nourris d’armes lourdes et légères ont été entendus pendant plus de trois heures sur les collines surplombant la ville d’Uvira (Sud-Kivu) ce jeudi 1er mai.

Selon des sources concordantes dans cette ville, c’est depuis les heures matinales que de détonations d’armes ont commencé à retentir. Si certaines sources locales de la société civile soutiennent qu’il s’agissait d’un échange de tirs entre les Forces armées congolaises (FARDC) et les combattants Wazalendo basés dans la zone, d’autres par contre n’affirment rien.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Une source anonyme de la société civile affirme qu’il s’agit d’un accrochage entre les deux forces dans la région, où les FARDC cherchent à tout prix, réoccuper toutes les positions détenues aujourd’hui par les éléments Wazalendo, depuis la chute des mains de l’AFC-M23 de la ville de Bukavu.

Cette situation a créé une panique au sein de la population locale précise la société civile, notamment seule de Kasenga et Kanvimvira, estimant que la ville serait attaquée par les troupes de l’AFC-M23 en offensive sur plusieurs fronts dans les zones limitrophes entre les territoires d’Uvira et Walungu.

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La Dynamique de la société civile pour le développement durable (DSCDD) dénonce les conséquences dramatiques sur la population et les secteurs vitaux.

« Les activités socio-économiques, sanitaires et culturelles sont gravement perturbées. Nous appelons les autorités à rétablir l’autorité de l’État pour instaurer une paix durable à Uvira,» a plaidé le coordonnateur de la DSCDD.

La coordination provinciale de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) Sud-Kivu, exige pour sa part un cessez-le-feu immédiat. Elle demande la tenue urgente d’une réunion entre les acteurs militaires et civils pour clarifier les raisons du déploiement controversé des troupes dans des zones sensibles.

Rédaction

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