La société civile urbaine de la ville de Baraka encourage la population à poursuivre la désobéissance fiscale jusqu’à ce que l’Etat Congolais réhabilite la route nationale numéro2, 3 et 5 (RN2, RN3 et RN5) qui deviennent les plus en plus délabrées. Dans un entretien avec le correspondant de jambordc.cd ce dimanche 07 février 2021, président de cette structure citoyenne, Monsieur Albert Etùnda Mahisha évalue positivement le déroulement de ce plaidoyer car d’après lui aucun opérateur économique qui paie actuellement la taxe et l’impôt.
« La désobéissance continue à Baraka, Fizi, Uvira et Mwenga et nous pensons que ça va continuer. A Baraka et Fizi ce dimanche nous sommes au deuxième jour, nos amis d’Uvira, Mwenga et Shabunda sont au 7ème jour. Nous continuons jusqu’à ce qu’on va réhabiliter les routes et si l’Etat ne réhabilite pas c’est un manque à gagner pour lui. Nous avons commencé par des lettres, puis les journées ville morte, voici la dernière action à nous c’est cette désobéissance fiscale. Et j’encourage la population de continuer ainsi » a-t-il précisé.
En raison de savoir l’actuelle situation de la route nationale numéro 5, il déploré la continuité de délabrement causant plusieurs dégâts matériels qu’humains.
« Par exemple à Lwanga, pas moins de 14 véhicules qui se sont déjà noyés dans le lac Tanganyika avec toutes ses marchandises, c’est une situation qui dépasse les limites. Axe Fizi-Misisi, pas moins de 40 véhicules manquent le passage suite au délabrement de la route. La même situation se remarque à Uvira. Nous ne pouvons pas cette fois-ci toléré cette léthargie de la part du gouvernement qui en est bénéficiaire », a ainsi conclu Albert Etùnda Mahisha.
Rappelons que cette désobéissance fiscale est contestée par un groupe des gens qui s’appelle membres de cette société civile de ces milieux. Ces derniers poussent l’argument selon lequel aucun gouvernement qui est en place pour le moment pour revendiquer cette réhabilitation des routes d’intérêts publics. Les organisations de cette désobéissance fiscale qualifient ces gens étant ennemis de développements.
Luc Lukandjila