Sud-Kivu : manipulés par les politiciens, les jeunes sont victimes et auteurs des discours à la haine dans les réseaux sociaux

Certains jeunes du Sud-Kivu sont à la fois victimes et auteurs de propagation des messages incitatifs à la haine à travers les réseaux sociaux. C’est ce que pense Mireille Mirembe coordinatrice de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC).

Ces jeunes à la quête soit de l’emploi ou de l’argent, tombent souvent dans les pièges des hommes politiques pour leurs propres intérêts.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Les échanges de ces messages via les canaux numériques peuvent exacerber des tensions aux seins des groupes ethniques. Des incidents peuvent causer des souffrances ou contribuer à blesser des personnes émotionnellement ou socialement.

Lors d’une interview nous accordée ce lundi 18 novembre, Mireille Mirembe, cette habitude nécessite une attention particulière de l’autorité de régulation afin de prévenir le pire.

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« Il s’observe dans les réseaux sociaux et différents groupes, des gens échangent sur tel ou tel sujet, mais de fois ils arrivent jusqu’à dévier et du coup ça tourne vers les discours qui incitent à la haine. Nous comme Nouvelle société civile, nous avons peur de cette situation de chose et nous aimerions à ce que cette situation soit réglementée par l’autorité de tutelle, par ce que si ça dégénère ça veut dire que la situation va d’empirer. Nous aimerions à ce que les autorités surtout chargées de médias, qu’elles puissent avoir un œil regardant sur ce qui se passe dans les réseaux sociaux, » a-t-elle indiqué.

Signalons que les actes répréhensibles sur les réseaux sociaux sont principalement criminalisés par l’article 360 du code numérique. Cela inclue des infractions telles que la diffamation, les insultes et l’incitation à la haine, la diffusion de fausses informations, les menaces et les incitations à la violence via les réseaux sociaux.

Juvénal MUTAKATO

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