Le ministre provincial de l’intérieur au Sud-Kivu, Monsieur Lwabanji Lwasi Ngabo affirme avoir procédé à l’installation du bourgmestre de la commune rurale de Minembwe en date du 28 septembre dernier car étant de sa compétence. Il l’a dit ce mardi 10 novembre 2020 dans ses éléments de réponse à l’interpellation initiée par le député Alimasi Mathieu élu de Fizi portant sur l’installation du bourgmestre de la dite commune. Occasion pour Lwabanji d’indiquer qu’il avait ensuite procédé à l’annulation du procès verbal de cette installation sous le respect du mot d’ordre du chef de l’État.
« J’ai estimé que la position de la haute hiérarchie nationale devait être la notre et qu’il fallait lui laisser toutes les chances au lieu d’engager des polémiques inutiles. C’est ainsi que par ma lettre numéro 2016 du 15 octobre 2020, j’ai informé au gouverneur de province de ma décision de procéder à l’annulation du procès verbal d’installation du bourgmestre de la commune de Minembwe pour ne pas donner l’impression d’être en contradiction avec la décision du chef de l’Etat jusque là verbale », a répondu Lwabanji devant la représentation provinciale.
Il dit avoir considéré que cette installation entrait dans le cadre d’une série d’actes admnistratifs normaux de la routine administrative d’autant plus que les intéressés avaient déjà pris leurs fonction depuis plus d’une année et demi.
« Légaliste que je suis, ma conviction était que la commune de Minembwe est une commune créée officiellement par l’autorité compétente que le premier ministre Matata Mponyo par son décret numéro 13/029 du 13 juin 2013 conférant les statuts des villes et des communes à certaines agglomérations de la province du Sud-kivu, je rappelle qu’il s’agissait de quinze communes rurales et trois villes », poursuit-il.
Lwabanji renseigne que le décret désignant les animateurs de la seule commune de Minembwe a été signé par le ministre national de l’intérieur Mova Sakani et que lui, à travers son devoir d’obéir à sa hiérarchie et d’exécuter ses ordres quand ils sont légaux n’a fait que son travail.
Signalons que l’hemycycle provincial a accordé au ministre provincial de l’intérieur un délai de 48 heures pour préparer des responses aux questions probables posées par les députés provinciaux présents dans la séance plénière. Il pourra donc revenir devant la répresentation Provinciale le vendredi 13 novembre prochain.
Moïse Aganze
Quel est le sors des contrevenants gouverneurs? ceux-là qui vont obeir à des ordres paralleles venant de leurs partis?
On ne pourrais s’imaginer que quelqu’un comme Lwabanji, qui a vecu les atrocités de 1996 par des sujets rwandais dans son village de Kaziba adhère à céder le pays sous pretexte qu’il est légaliste et qu’il a agit dans la légalité et le repect des ordres lui conférés.
Et en fin il dit qu’il a annulé le procès verbal dans le cadre de se ralier à l’idée du chef de l’état, le qualifiant en plus d’encore verbal. Quelle bassesse d’esprit, quelle trahison? Il n’y a que les mediicres qui oublient vite les sors qu’ils ont vecu hier et faire de ses enemis d’hier des amis