C’est depuis avant-hier qu’une forte délégation conduite par Olivie Lembe, épouse de l’ancien Chef d’État de la RDC, est arrivée dans la province pour chercher une solution à la crise de Mbebero, où plusieurs maisons, hôpitaux et écoles avaient été démolis. Au cours de cette réunion tenue dans la salle des réunion de l’organisation APRODEPED, la Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) en RDC, de tenir une réunion d’échange et d’harmonisation des vues avec les victimes ce mardi 30 Avril 2019, ceci pour trouver différentes pistes de solution à donner à la délégation de Kinshasa pour que ce problème soit résolu.
A en croire Jean-Chrysostome Kijana, Président national de cette structure citoyenne, cette rencontre rentre dans le cadre de l’ouverture d’un dialogue prévu incessamment entre les victimes et cette délégation.
«C’est depuis très longtemps que nous avons exigé un dialogue. Si aujourd’hui l’autre partie se disposait à ce dialogue, nous comme accompagnateurs de ces victimes nous ne pouvons que saluer cette démarche et encourager même cette initiative», explique-t-il au micro de jambordc.info
A notre source de rassurer que ces victimes des atrocités de Mbobero sont prêtes à dialoguer, avant d’ajouter que ce dialogue doit être sincère et sans imposition d’une ou autre partie.
«Pour nous, la solution doit être celle qui sera satisfaisante pour toutes les parties. Nous voulons une solution qui rentre dans l’intérêt de l’ensemble des parties prenantes à ce conflit foncier de Mbobero. Nous espérons qu’à l’issue des échanges avec la délégation de Kinshasa, nous allons trouver un terrain d’entente pour que ces victimes trouvent leur dignité longtemps bafouillée», affirme Kijana.
Pour rappel, selon certaines sources, l’ancien chef de l’Etat Joseph Kabila n’aurait acheté que 200 hectares quand il en aurait annexé 600, mettant à la rue quelque 2 500 personnes depuis 2016, sans compensation des victimes.
Elie Bigaba, JRI