Sud-Kivu : Les mouvements citoyens plaident pour la transparence des services de la DGI en faveur des PME

Depuis plus d’une décennie que la province du Sud-Kivu enregistre des cris d’alarmes des commerçants des petites et moyennes entreprises (PME), qui déplorent les pratiques fiscales de la Direction provinciale des impôts du Sud-Kivu (DPI) représentée en province par la DGI ; qui selon eux freinent leur épanouissement géoéconomique. Opportunité pour les mouvements citoyens et les organisations membres de la société civile du Sud-Kivu (Amka Congo, Il est temps, OBAPG-RDC, Pomba solution et la LUCHA), de dénoncer et demander l’exonération et l’éclairage sur le payement des impôts, taxes et autres redevances, ceci pour faciliter l’émergence et l’épanouissement des entreprises.

Dans un mémorandum adressé à la Direction Provinciale des impôts Sud-Kivu ce jeudi 02 mai, ces mouvements citoyens reprochent cette institution fiscale, l’asphyxie des petites et moyennes entreprises qui selon eux, décourage les petits investisseurs et en majorité les jeunes Congolais déjà victime d’un chômage à grande échelle.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

« Trop d’impôts tue l’impôt. En quoi la DGI facilite-t-elle les nouvelles entreprises qui, 15 jours seulement après ouverture se voient soumises à une imposition alors qu’elles devraient normalement bénéficier tout d’abord d’un accompagnement technique en matière fiscale ? », s’interrogent ces mouvements citoyens.

Après la réception de ce mémorandum par Georges Chihunda Bisoka, Directeur aï de la DPI Sud-Kivu, plusieurs explications ont suivi faisant allusion à certaines revendications de ces mouvements citoyens. Pour des revendications de fond et qui nécessitent un examen plus approfondi,  ce dernier a demandé du temps pour les analyser et donner des réponses solides dans bref délai.

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En somme, à part les explications, ces mouvements citoyens sollicitent des audits par des cabinets externes et des solutions durables avant qu’ils ne prennent de mesures qui s’imposent dans les 10 jours qui suivent la réception de ce mémo.

Elie Bigaba, JRI

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