La Nouvelle Dynamique de la Société Civile du Sud-Kivu (NDSCI) ensemble avec le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu (BCSC) ainsi que d’autres forces vives de la province appellent le chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi d’ordonner sans délai la fin de la perception de la Taxe sur le Régistre des Appareils Mobiles (RAM) qu’elles qualifient de « vaste scroquerie nationale » dont sont sont victimes la population congolaise et celle Sud-Kivutienne en particulier. Ces structures citoyennes réunies comme un seul homme, l’ont fait savoir au cours d’une marche pacifique tenue ce mardi 26 octobre 2021 à Bukavu.
Dans une lettre adressée au président de la République, ces forces vives invitent ce dernier à ordonner des enquêtes serieuses et indépendantes sur la gestion ces millions de dollars perçus dans le cadre de cette taxe et de traduire en justice tous ceux qui seraient illustrés par une mauvaise gestion de cet argent du peuple congolais.
» La population congolaise est aujourd’hui victime d’une vaste escroquerie nationale à travers une taxe dont les contour et soubassement juridique restent aussi muets que floux. La taxe dite de RAM, Registre des Appareils Mobiles, qui est perçue depuis plusieurs mois ne cesse de faire pleurer et d’appauvrir vos compatriotes que nous sommes », déclarent ces forces vives dans cette lettre ouverte adressée au chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi.
Et d’ajouter:
» Nous ne refusons pas de participer à la construction et au développement de notre pays via les différentes taxes et divers impôts, mais est-il aussi que l’Etat congolais ne devrait pas se limiter à extrorquer sa propre population. Il devait aussi se préoccuper de son bien-être. Nous refusons de croire que vous n’êtes pas au courant de la souffrance et la misère de vos compatriotes, étant donné que celles-ci ont dépassé tout seuil de l’acceptable », pousuivent ces structures citoyennes du Sud-kivu.
Ces dernières se reserve le droit d’amorcer des actions citoyennes de grande envergure au cas où leurs revendiactions ne trouvent pas gain de cause, et cela dans une extrême urgence.
Le gouverneur de province du Sud-Kivu Théo Ngwabidje Kasi qui a receptionné cette correspondance, a promis de la transmettre à qui de droit.
Rédaction