Sud-Kivu : Les femmes vendeuses de vivres et non vivre, victimes des tracasseries des barrières

C’est depuis un temps que les vendeuses de braises, légumes, tubercules,… venant du territoire de Kabare se sentent tracasser par les hommes en tenue militaire qui les exigent une somme minimum de 500fc sur plusieurs barrières pour chaque passager qui porte un colis. Des actes que condamnent plus d’une personne, qui demandent aux autorités de s’investir dans cette question pour son éradication.

Ces tracasseries sont visibles au lieu, dit Nyakiduduma appelé communément “petit pont” sur la route qui mène vers collège saint Paul à Mbobero et tout au long de la route en provenance de Kabare comme au marché de Mana à Kabare.

Pour certaines vendeuses, subvenir aux besoins de leurs familles, vu beaucoup d’argent qu’ils dépensent avant d’atteindre leur point de vente les paraît difficile.

“Chaque fois que nous passons, on nous intimide et nous exige de payer 500fc avant de passer. Si non, on donne sur ce qu’on porte comme marchandise. Des fois nous n’avons même pas 2000fc d’intérêt mais on nous oblige de donner plus de 1000fc» S’indigne une vendeuse ambulante de braise.

D’autres vendeurs, préfèrent dévier en faisant un long chemin pour échapper aux certains barrières.

“Je ne passe plus à Mbobero ou au marché de Mana. J’ai commencé à passer par Nyamuhinga où il n’y a qu’une seule barrière. Je préfère arriver trop fatiguer à Bukavu au lieu de donner tout mon argent à ces voleurs…” Explique une maman qui vient avec des légumes au marché de Nyawera en provenance de Kabare.

Eu égard à ces pratiques, ces femmes vendeuses appellent les autorités congolais à intervenir le plus tôt possible dans cette situation qui les déséquilibres, avant que ça ne s’aggrave.

Rachel Rugarabura, JRI

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