Sud-Kivu : Le ministre Lwabanji envisage des nouvelles stratégies pour juguler l’insécurité

Renforcer des éléments de l’ordre dans des sous-commissariats en province su Sud-Kivu ainsi que la réduction des effectifs de la brigade routière pour se consacrer à la mission traditionnelle de la Police Nationale Congolaise (PNC), celle de sécuriser la population et ses biens ; c’est l’une des stratégies envisagées par le Ministère provincial ayant en charge la sécurité dans ses attributions. Ceci pour faire face à la recrudescence de l’insécurité. Il l’a dit ce mardi 07 juillet 2020 au cours d’une interview accordée à JamboRDC.info.

Le ministre provincial de la tutelle, Lwabanji Lwasi Ngabo fait savoir que compte tenu d’un nombre réduit des éléments de l’ordre, un recrutement est attendu et sera effectif dans les prochains jours tel que promis par la hiérarchie de la PNC au niveau national.

Ce dernier a ainsi appelé la population au calme car selon lui la situation sécuritaire est sous contrôle des services sécuritaires.

« La situation sécuritaire au Sud-Kivu en général et dans la ville de Bukavu en particulier est dans une tendance baissière pour le moment. Nous ne sommes pas dans la période de pique mais je ne saurai jamais garantir une situation sécuritaire à cent pourcent car il y a toujours des mauvais citoyens qui ne cessent de semer terreur et désolation en province. c’est vrai qu’il y a des cas d’insécurité et nous sommes en train de travailler pour y trouver des solutions adéquates, on a des soucis pour le sous-ciat de Mulambula et d’autres, nous comptons procéder à des aménagements afin de remédier à ce problème », a dit Lwabanji.

Notre source invite par ailleurs la population du Sud-Kivu et celle de Bukavu en particulier de renforcer sa collaboration avec les services de sécurité et surtout de les alerter pour tout cas suspect pour mettre ensemble hors d’état de nuire l’insécurité.

Il sied de noter que plusieurs cas d’insécurité sont signalés en ces jours dans les trois communes de la ville de Bukavu au Sud-kivu. C’est notamment des kidnappings, des attaques des maisons, des justice populaires, pour ne citer que ceux-là.

Moïse Aganze

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.