Au moins 150 cas de patients souffrant de Monkeypox, sont enregistrés dans la cité de Kamanyola territoire de Walungu, zone de santé de Nyangezi au Sud-Kivu, indiquent des sources médicales de la place.
Selon ces sources, avec ces chiffres, cette épidémie s’avère accélérée dans la zone de santé de Nyangezi, et la cité de Kamanyola reste l’épicentre de cette variole.
« Cette entité, a elle-même 150 cas dont 100 déjà confirmés et d’autres sont sous surveillance. Ceux en situation grave, sont en quarantaine à l’hôpital Saint Joseph de Kamanyola», a fait savoir le médecin chef de zone de Nyangezi, Dr. Olivier Kabarati, cité par l’Agence congolaise de la presse, ACP.
Le Dr Olivier craint la propagation de cette maladie étant donné que la cité de Kamanyola se trouve au carrefour des plusieurs frontières.
«La cité de Kamanyola est au carrefour des plusieurs frontières que parfois des épidémies en export ou import pullulent dans la zone. Pour s’épargner de ces maux, la population doit s’auto-éduquer et maintenir sans relâche les règles hygiéniques. Les services d’hygiène aux frontières, devraient être actif pour la détection, l’isolement et l’orientation des cas suspects pour éviter la contamination de masse,» recommande-t-il.
Au cours de cet entretien, Dr.Olivier; a affirmé que la prise en charge de patients de monkeypox autrement appelé variole de signe, est gratuite. En cas des signes primaires de cette variole, le patient peut se rendre tôt à l’hôpital. Toutefois, les seuls défis à relever jusqu’à présent depuis la gestion de cette épidémie, sont les manques d’équipements suffisant en termes des lits pour les malades et d’autres matériels médicaux.
Rédaction