La Société civile santé du Sud-Kivu condamne ce qu’elle qualifie de gestion irrationnelle de la riposte contre les épidémies en République démocratique du Congo. Cette reproche a été formulée par Dr Damas Lushima, secrétaire exécutif de cette organisation citoyenne, dans une interview accordée à notre rédaction.
Pour le Responsable de la Société civile santé, la gestion des ripostes pose d’énormes défis qui ne permettent pas de trouver une réponse rapide vis-à-vis de la situation. Ce qui facilite selon lui, la propagation des épidémies.

“Vraiment, il y a eu plusieurs conséquences par rapport à la gestion des épidémies lorsque la population n’est pas impliquée. Il y a eu des recrudescences et aujourd’hui plusieurs cas de Coronavirus que nous sommes en train d’enregistrer, des décès communautaires que nous enregistrons aussi bien évidemment. Dans cette optique-là, la stratégie que nous avons eu à proposer, c’est de mettre un accent particulier dans la gestion et au niveau des aires de santé. Vraiment qui est une gestion très coordonnée avec les relais communautaires”, a fait savoir le Dr Damas.
En effet, ces défis font qu’il y ait une faible surveillance épidémiologique à la base et plus de résistance communautaire, a poursuivi notre source.
Au cours de cet entretien, le secrétaire exécutif permanent de cette structure citoyenne, a proposé la création d’une commission de riposte; ainsi que celle d’un fond national afin de financer et améliorer le système de santé congolais.
Notre source pense que pour une lutte efficace, une plaidoirie est aussi orientée pour la mise en place d’une commission de riposte dans les aires de santé. Une action qui facilitera l’engagement communautaire et où le message sera bien capté à travers les relais communautaires.
Alpher Kalala
