La 3ème conférence minière de la République démocratique du Congo a pris fin à Kolwezi dans la province du Lualaba. Faute de représentativité, la société civile a claqué la porte des assises et se réunit à part, selon plusieurs sources de la société civile.
La composante mine de la société civile du Sud-Kivu salue la position de ses pairs et annonce qu’elle ne tiendra pas compte des résolutions qui seront émises par le gouvernement à l’issue de cette activité.
« La société civile a claqué la porte pour deux raisons : nous nous sommes convenus avec le gouvernement que toutes les 26 provinces devront être représentées. Nous avons été surpris de voir que le gouvernement n’avait que quelques badges pour la société civile pourtant on s’attendait à 54 représentants de la société civile venant de toutes les provinces.
Cette situation a poussé à nos représentants d’organiser une conférence à Kolwezi pour fustiger le comportement du gouvernement », a expliqué à Jambordc.info, Patrice Lwabaguma, membre de la composante mines de la société civile du Sud-Kivu.
Contrairement au gouvernement, dit-il, la société civile maitrise bien les réalités sur le terrain.
« Nous sommes une partie prenante dans ces discussions. Comme le gouvernement n’a pas voulu le reconnaitre, la société civile ne reconnaitra pas aussi les résolutions de cette conférence. En tant que partie prenante, nous maîtrisons la situation mieux que tout le monde, le gouvernement n’a pas les réalités du terrain. (…) nous allons organiser notre conférence minière pour dénoncer le comportement du gouvernement », a-t-il confié.
Pascal Kamanzi