La Fédération de la société civile congolaise (FSCC) du Sud-Kivu déplore une léthargie dans l’administration de la Division provinciale en charge des affaires sociales et de la solidarité. Dans une lettre ouverte à l’intention de la Chef de cette institution en province, la FSCC dénote une gestion cavalière et exige la démission ou, du moins, la suspension de la responsable.
Dans cette correspondance, dont copie à la rédaction de JAMBORDC.INFO, cette structure citoyenne reproche à la Chef de Division : « la gestion de la division comme sa propre boutique, la mauvaise gestion des bâtiments des centres sociaux et la gestion du personnel qui entraine un ralentissement des activités dans cette institution ».
La société civile déclare qu’elle trouve inadmissible que des sommes d’argents perçues sur le loyer des Eglises, écoles privées, instituts supérieurs, auto-écoles, restaurants et sur tous les autres locataires dans les centres sociaux de Kadutu, Bagira 1 et 2 ne soient jamais justifiées. De même sur les attestations d’indigence et de certificat d’enregistrement par les ONG locales.
Elle note également la « plusieurs plaintes » dans la gestion du personnel à la Division.
« Nous avons déjà réceptionné plusieurs plaintes de vos agents sur l’utilisation à votre gré des agents fictifs (…) ce genre de comportement traduit votre volonté de mettre en branle le minimum restant du patrimoine de cette division », lit-on dans la correspondance.
Il est reproché, également, à la chef de Division le détournement des 57 vélos, des motos, des kits informatiques et 15 machines à coudre.
Par ailleurs, elle renseigne que depuis 2009, aucun suivi n’a été fait sur la destination des sommes d’argents perçues par cette institution publique.
Somme toute, la société civile exige soit la démission immédiate de madame le chef de division, soit sa suspension par le gouverneur de province. D’après cette structure, ceci permettra la libération du décollage de la division des affaires sociales et de la solidarité nationale en province du Sud-Kivu mis en fourrière, indique le document.
Materne Nsiku
C’est normal que ceux-ci arrivent mais, faites aussi l’étude sur le pourcentage des personnes employées par rapport aux chaumeurs uniquement ici à Bukavu.
Aussi, reduire le salaire des uns n’est pas synonyme d’accè à l’emploi pour les autres (jeunes).,