24 heures après le discours du chef de l’Etat à la nation, l’Onu et l’Union Africaine adressent une mise en garde contre tous les acteurs congolais, et tous les autres, dont les actions et les déclarations entravent la mise en œuvre de l’accord et l’organisation des élections. Et des mesures appropriées seront prises à l’ encontre des contrevenants.
Les deux instances l’ont dit ce vendredi 20 juillet 2018 dans une déclaration conjointe.
Elles insistent sur le fait que ces élections doivent se dérouler dans les conditions requises de transparence, de crédibilité et d’inclusivité, y compris la participation pleine et entière des femmes à tous les stades, ainsi que l’importance de l’engagement des jeunes.
L’Onu et l’UA soulignent également que les élections de décembre 2018 devaient conduire à un transfert de pouvoir pacifique et démocratique, conformément à la Constitution, à l’Accord du 31 décembre, aux résolutions 2348 (2017) et 2409 (2018) du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi qu’à la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance.
Eugide Abalawi Ndabelnze