Sud-Kivu: cet appel pressant aux consommateurs de la drogue

La consommation excessive d’alcool, particulièrement répandue dans la ville de Bukavu et au Sud-Kivu en général, est souvent motivée par le désir des jeunes de se déstresser et d’échapper aux difficultés de la vie quotidienne. C’est ce qu’estime Mugisho Masumbuko Alfred, psychologue clinicien, en marge de la commémoration chaque le 27 juin, de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogue.

Proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1987, cette journée vise à sensibiliser le public aux dangers considérables que représentent les drogues illicites pour notre société

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Elle est une occasion de renforcer l’action et la coopération à tous les niveaux pour bâtir une société libérée de l’abus des drogues.

Selon le psycho-clinicien Mugisho Alfred, la consommation abusive a des conséquences néfastes sur la santé physique et mentale des individus. Il parle notamment de trouble comportemental, l’amnésie, le cauchemar.

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« Les jeunes qui se livrent à la consommation excessive des drogues et boissons alcoolisées peuvent se heurter à beaucoup de difficultés ou conséquences ou alors ce que nous appelons en psychologie, « trouble », à l’occurrence, le trouble concrètement comportemental; ils peuvent développer un comportement d’alcination c’est à dire, perception sans objet, l’individu developpe également l’amnésie totale. Toujours, il développe d’ autres troubles tel que les des rêves qui font peur, il a aussi les somnambules, ici l’individu vit ses rêves et il passe à l’action, ce sont des problèmes liés à la consommation excessive alcoolisées chez les jeunes et bien d’autres troubles et maladies qu’ils peuvent développer,» a-t-il indiqué.

Pour favoriser une meilleure résilience, Mugisho Alfred exhorte les consommateurs à éviter de recourir aux drogues et aux boissons fortement alcoolisées comme échappatoire.

Il appelle également les acteurs de la société civile et les autorités compétentes à intensifier leurs efforts de sensibilisation afin de réduire ce fléau qui touche de plus en plus de membres de la communauté.

Nelson KITUMAINI (stagiaire)

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