La Journée internationale de la paix a été célébrée ce 21 septembre. Plusieurs habitants de la ville de Bukavu estiment que la paix doit être garantie à tous sans distinction tribale.
Pour Ghislain Barhahiga, président de la Dynamique nationale des Jeunes pour le changement pense que la paix n’est possible que lorsqu’il y a un système de bonne gouvernance.
« Nous pensons que la paix est possible que si il y a la démocratie et la bonne gouvernance qui va mettre chacun à sa place et la volonté des gouvernants », a-t-il indiqué.
Jean Barhahamukenyi, enseignant d’Université, estime que la ville de Bukavu à l’instar des quelques territoires fait face à une insécurité grandissante, signe de manque de la paix.
« La situation de paix est critique dans la ville de Bukavu, chaque fois nous écoutons aux médias des tueries, des vols dans différents coins de la ville. Les territoires tels que Walungu, Kabare et Kalehe sont en proie à l’instabilité. Je crois que la paix est quasi inexistante au Sud-Kivu », a-t-il déploré.
A Bukavu, la Journée internationale de la Paix a été célébrée pendant que la province du Sud-Kivu est sous choc des atrocités commises récemment dans le territoire de Walungu à Kamanyola.
Espérance Wabatinga