Annoncée pour ce jeudi 26 juillet, une première action de protestation contre l’insécurité réunit les habitants d’Idjwi en sit-in sous l’égide de la société civile. En réaction, la 33e région militaire du Sud-Kivu appelle les organisateurs au sursis et rassure que la hiérarchie militaire s’occupe de ce cas.
En effet, la société civile d’Idjwi accuse les hommes en uniforme de commettre beaucoup d’exactions sur les habitants.
D’après elle, le cas le plus récent date du samedi 21 juillet dans l’après-midi où un élément des FARDC a blessé un jeune homme vendeur dans une boutique à Kintama en chefferie Ntambuka. D’où, la société civile accuse le commandant Tchimanga wa Tchimanga d’être à son nième forfait et, à travers une action citoyenne, réclame son départ immédiat de la tête des éléments de sécurité dans ce ressort.
Dans un entretien avec un reporter du journal Jambordc.info, le capitaine Justin Mahamba du bureau de renseignement de la 33e région militaire demande aux organisateurs de sursoir leur action, rassurant que la hiérarchie militaire pourrait s’occuper urgemment du dossier de l’élément incriminé.
A l’en croire, des investigations sont en cours et une solution adéquate sera trouvée pour la sécurité des habitants dans cette partie de la province du Sud-Kivu.
Jean-Marie Mulume