« Rejeter la machine à voter, c’est rejeter les scrutins du 23 décembre », insiste Gaudens Maheshe

L’une des innovations introduites dans la loi électorale en vigueur, la machine à voter, reste la base des dissensions au sein de la classe politique en République démocratique du Congo. La position farouche de l’opposition politique suscite bien d’inquiétudes à 2 mois de la convocation de l’électorat.

L’opposition, dans son ensemble, rejette l’utilisation de la machine à voter aux échéances électorales de décembre prochain et persiste « Non à la machine à voter, oui au bulletin de vote », clamait un acteur politique de l’UNC  Sud-Kivu à la fin d’une conférence avec  la CENI, mercredi 04 avril 2018.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Et pourtant, la Commission électorale nationale indépendante reste convaincue que sans l’utilisation de la machine, les élections risqueraient d’être reportées au-delà de 2018.

« Rejeter la machine à voter, c’est rejeter les scrutins du 23 décembre », a déclaré le Secrétaire exécutif provincial de la CENI Sud-Kivu, Gaudens Maheshe soulignant que la machine à voter est l’une des réponses du gouvernement  à l’Accord global et inclusif de la Saint Sylvestre qui demande de « réduire les couts » pour organiser les élections.

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A l’heure actuelle, d’aucuns croient que les élections seront organisées mais des questions persistent dans le salon politique : « Elections avec ou sans machine ? »

Gisèle Nabami

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