Une motion de défiance a été déposée ce vendredi 22 novembre au bureau de l’Assemblée nationale contre le ministre des Infrastructures et Travaux publique, Alexis Gisaro. Cette motion serait signée par plus de 5O députés issus des différents regroupements et partis politiques.
Au cours de la plénière de vendredi, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a annoncé que cette motion de défiance avait été déposée par des députés membres du parti présidentiel, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Cependant, cette annonce a été désapprouvée par le parti cher au président de la République qui estime être exposé par le président Vital Kamerhe.
Il s’en est suivi une discussion en pleine plénière, qui révèle un climat malsain au sein de l’Union sacrée de la nation.
Tout est parti de l’annonce du président Vital Kamerhe, selon laquelle les députés de l’UDPS venaient de déposer une motion de censure contre leur propre gouvernement et que lui-même Vital Kamerhe pourrait être la prochaine cible de l’UDPS.
Ce que désapprouvent les députés Célestin Engelemba et Daniel Asselo du parti présidentiel. Vital Kamerhe a ensuite expliqué que ladite motion est signée par plusieurs regroupements et partis politiques de l’opposition comme de l’Union sacrée de la nation.
Ce dernier affirme que les propos de Vital Kamerhe exposent l’UDPS à la clameur publique :
« Qui vous a dit que, nous UDPS, nous nous étions réunis quelque part et nous avons initié une motion de censure contre le gouvernement ? si nous sommes tous d l’Union sacrée, nous méritons de votre part un autre regard que tout que vous êtes en train de nous offrir jusqu’à ce jour, ».
Dans sa réplique, Vital Kamerhe dit craindre la déstabilisation du gouvernement, qui n’est qu’au début de son mandat :
« Si nous partons d’énervement en énervement, mais vous allez balayer tout le gouvernement ! Si vous mangez votre ministre, c’est votre droit. Comment vous pouvez prendre une telle initiative sans nous mettre dans le secret ? Nous n’allons pas vers la déstabilisation de notre propre pouvoir ? »
Conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale, cette motion sera soumise à l’examen et au vote de la plénière dans 48 heures.
Rédaction