RDC/J.M des mines: le danger des engins non-explosifs en période de guerre(PCDBG)

Le Parlement citoyen pour la démocratie et la bonne gouvernance-Baraza la Raiya (PCDBG) appelle tous les citoyens habitant les zones touchées par le conflit armé à l’Est de la République démocratique du Congo à la vigilance face aux engins non explosifs et autres restes explosifs de guerre. Maître Amani Lwamba Shadrack, son président national a lancé ce message à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de sensibilisation aux mines ce vendredi 4 avril.

Face aux souffrances humaines causées par les mines anti-personnel, les engins non explosés et autres restes explosifs de guerre, notamment dans les provinces du Nord et Sud-Kivu et d’Ituri, le PCDBG exprime sa profonde préoccupation.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Son président national, Maître Amani Lwamba Shadrack indique en cette occasion que des armes abandonnées, des munitions non explosées jonchent les villages, les chemins, les écoles, les champs, mettant quotidiennement en péril la vie des civils, surtout les enfants.

Cette situation affirme-t-il, viole gravement les droits fondamentaux garantis par la convention relative aux droits de l’enfant, ainsi que par la loi congolaise sur la protection de l’enfant.

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A cet effet, cette structure de droit de l’homme rappelle que la protection de la vie, de l’intégrité physique et en particulier l’avenir des enfants est une obligation légale et morale pour l’État Congolais.

Il lance un appel urgent aux autorités nationales, provinciales et locales pour renforcer les mécanismes des préventions et d’interventions notamment, l’identification, le marquage des zones à risques, le déminage humanitaire ainsi que le retrait sécurisé des armes abandonnées.

« Interpellons les forces militaires (FARDC), Wazalendo, et les groupes armés qui opèrent à l’Est à respecter les normes internationales en matière de guerre et à s’abstenir de toute action exposant les civils, en particulier les enfants, aux mines et engins explosifs. Exhortons les partenaires techniques (UNMAS, MAG, UNICEF…) à accroître leur soutien aux efforts de déminage, de sensibilisation et de réhabilitation dans les zones affectées,» indique Me Amani Lwamba Shadrack.

Par ailleurs, l’organisation s’engage à organiser des séances de sensibilisation communautaires dans les villages, écoles et radios locales; à mettre en place des clubs d’enfants sentinelles et des réseaux d’alerte rapide citoyens; documenter les cas d’enfants victimes et transmettre des rapports aux autorités compétentes et aux institutions internationales ; inviter les jeunes et les défenseurs des droits humains à se former et s’engager dans la prévention des risques liés aux mines, en devenant des agents de changement au sein de leurs communautés.

Juvénal MUTAKATO

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