Une conférence de présentation des résultats de recherche avec des perspectives réfléchies de l’étude « Paix et liberté pendant les élections pour un processus libre, crédible et apaisée » s’est à Kinshasa, lundi 16 avril 2018. Etude articulée sur la question de réfléchir sur le que faire pour vivre un processus électoral libre, crédible et apaisé en RDC.
Ce travail de recherche, sous la direction de Bienvenu Karhakubwa, Président du Centre Africain de Paix et Gouvernance, chercheur en Paix et développement mené de décembre 2017 à mars 2018, analyse les perceptions de la population congolaise sur le processus électoral et présente des perspectives rationnelles pour la tenue des élections libres, crédibles et apaisées en RDC.
Dans son allocution introductive, le professeur Théodore Fumunzanza, Président du Cadre de Concertation National de la Société Civile, salue les résultats de cette étude soulignant que les différentes parties prenantes devraient s’en approprier pour l’amélioration de leurs politiques et programmes en vue de la tenue des élections transparentes et apaisées pour la consolidation de la jeune démocratie.
« Nous voulons que ce débat déclenché par cette étude soit positif pour la consolidation de la démocratie dans notre pays et que toutes nos organisations évoluant dans cette thématique s’approprient les résultats de cette étude comme un véritable outil au milieu d’autres outils de sensibilisation électorale », a insisté le professeur.
Le président de la société civile du Sud-Kivu présent dans cette conférence, a exhorté, dans son mot de circonstance, les participants de faire de ces résultats les leurs, tout en remerciant le CCNSC, Diaconia et l’Union européenne pour leur appuis à cette activité.
« (…) ici l’occasion de remercier le Projet de Renforcement des capacités du Cadre de Concertation Nationale de la Société Civile financé par l’Union Européenne et exécuté par le Consortium D3C qui vient de capitaliser cette étude dans le cadre de la consolidation de la démocratie en vue de la de la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance. Il revient maintenant aux parties prenantes de travailler sur ces perceptions de la population analysées dans cette étude pour plus de rapprochement », a souligné Me Patient Bashombe qualifiant ce travail d’un thermomètre pour jauger la température de la population.
« Cette étude servirait de thermomètre pour jauger température de la population s’agissant de sa perception sur le processus électoral, ce qui dicterait par conséquent les approches d’une bonne sensibilisation électorale », a renchéri Me Bashombe.
Présente aux assises, Clotilde Aziza, représentant le Projet de Renforcement des capacités du Cadre de Concertation National de la Société Civile de Diaconie, avec l’appui financier de l’Union Européenne, s’est dit très satisfaite par le déroulement des travaux et la qualité de débats de cette conférence, dans son mot de circonstance.
« Cette étude est très intéressante à mon avis pour trois raisons, s’est exclamé un participant à cette conférence lors des échanges : elle traite d’un sujet d’actualité, elle est une recherche qui projette la recherche des solutions pour un bon processus électoral et elle peut intéresser tout citoyen ou structure qui milite pour la paix et la stabilité ».
Près d’une centaine de personnalités venues des Universités, de la société civile, des confessions religieuses, du corps diplomatique, des institutions publiques, des Organisations internationales, de la MONUSCO ainsi que des agences onusiennes ont pris part à cette conférence.
Elle s’est tenue sous la modération du Professeur Dib Mangoo qui s’est dit très satisfait de la teneur de cette étude dont les perspectives ouvrent à l’organisation des élections apaisées.
« Heureux qui comme Karhakubwa qui voit le travail qu’il a dirigé être très vite consommé à large spectre comme outil objectif et pratique pouvant contribuer à modeler un environnement propice à l’organisation des élections libres, crédibles et apaisées en RDC », s’est-il exprimé.
Jean-Marie Mulume