Processus électoral en RDC : la faible représentativité des femmes à la députation nationale au Sud-Kivu est dûe à plusieurs raisons, (Breuil Munganga)

La Commission électorale nationale indépendante antenne du Sud-Kivu a réceptionné 1500 dossiers des candidates femmes pour la députation nationale. Ce constat malheureux se justifie par la faible représentativité des femmes dans la politique révèle Breuil Munganga, actrice politique.

Seulement 17% des femmes ont postulées à la députation nationale dans la province du Sud-Kivu, ce qui fait un faible taux de participation féminine.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Plus d’un citoyen se pause la question de savoir pourquoi il y a pas eu plusieurs candidatures féminines malgré les différentes dispositions qui donnent les avantages aux partis et regroupements politiques qui aligneraient plus des femmes, comme le stipule les articles 13 de la nouvelle loi électorale mais aussi 14 de la constitution.

Pour répondre à ce questionnement, Breuil Muganga présidente nationale du parti politique Alliance des congolais pour la réforme et la démocratie (ACORD) nous fait part de quelques raisons de cette faible représentativité des femmes et jeunes filles sud-kivussiennes a la députation nationale.

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“Les femmes ne sont plus actives dans la politique. Il y a aussi les stéréotypes de la communauté qui font a ce qu’elle a peur de s’engager dans la politique,” nous dit-elle.

Et de poursuivre, “la faible taux de participation féminine aux scrutins en cours est dûe aussi au manque de moyens financiers parceque, la plupart de fois les femmes n’ont pas accès à l’argent pour des contributions dans les différents partis ou regroupements politiques. Nul n’ignore qu’ il y a des cotisations qui sont faites par les cadres des tel ou tel autre parti politique,”.

Cependant, les femmes sont capables de réaliser des grandes merveilles en politique dans notre pays mais il faut encore beaucoup sensibiliser l’homme pour qu’il reconnaisse la valeur de la femme, a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, “quelques hommes reconnaissent les capacités de certaines femmes qui travaillent mieux qu’eux dans le domaine de la gestion de la chose publique,” renchérit Breuil Munganga.

Signalons que le processus en cours en République démocratique du Congo poursuit son cours normal. Selon le calendrier électoral de la Centrale électorale, quatre scrutins auront lieu le 20 décembre prochain sur toute l’étendue du territoire national, entre autres l’élection présidentielle, la législative nationale et provinciale mais aussi l’élection municipale.

Angèle Kalulu

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