Des journalistes anciens de l’Ecole technique de journalisme (ETJ) et des étudiants en cours de formation se disent satisfaits de la formation sur la production des documentaires vidéo. Du 16 au 21 mars, ils affirment être outillés sur les techniques de filmage et de réalisation d’un montage vidéo.
« Je suis très ravi de cette formation qui a été mise à notre portée. On avait du mal à réaliser un documentaire vidéo, c’est une grande satisfaction pour nous journalistes qui travaillons à la radio et à la télévision. Je ne cesse de féliciter l’Etj mais aussi l’équipe JDH qui ont songé à nous. Nous sommes à mesure de produire une vidéo jusqu’au produit finit », rassure le journaliste Ishara Masirika, participant.
Les participants ont connu, néanmoins, quelques défis pendant la récolte des données lors des travaux pratiques.
« Pendant les travaux pratiques, plusieurs personnes ressources nous accueillaient avec réticence, d’autres refusaient de nous accorder l’interview vidéo. Certains préfèrent parler sans être filmés et, dans ces conditions, c’est vraiment une difficile de réaliser un reportage comme on s’y attend », a dit Mapenzi Bernadette, étudiante en Journalisme à l’ETJ.
La soif du savoir étant insatiable, les journalistes recommandent à l’ETJ d’organiser d’autres formations du genre puisque, estiment-ils, le temps imparti était insuffisant au regard de la pertinence des notions techniques en vidéo.
« Ce que nous avons appris, c’est une clef d’ouverture. Nous savons que nous allons continuer avec la formation selon ce qu’elles [les formatrices, Ndlr] nous ont dit. Le temps qui nous a été accordé a été minime. Si la prochaine, on allait jusqu’à trois semaines, ça serait mieux », exhorte Nice Binja, étudiante à l’ETJ.
En dépit des difficultés liées à la réalisation de travaux pratiques, les participants à la formation ont produits des reportages vidéo sur plusieurs sujets dans la ville de Bukavu.
Organisée par l’organisation Journalistes pour les droits humains (JDH) en partenariat avec l’Ecole Technique de Journalisme, cette formation a été facilitée par la journaliste canadienne Marguerite Flatley et la réalisatrice allemande Sylvie Weber.
Materne Nsiku